La Fondation ROME, une autorité de premier plan en gastro-entérologie, a reconnu la GDH comme une approche thérapeutique valable pour le SII. Les lignes directrices ROME sont largement respectées et utilisées par les gastro-entérologues du monde entier pour diagnostiquer et gérer les troubles gastro-intestinaux fonctionnels, y compris le SII. L’inclusion de la GDH dans ces lignes directrices souligne sa crédibilité et l’acceptation croissante de cette thérapie au sein de la communauté médicale.
L’Association canadienne de gastroentérologie (ACG) reconnaît également les avantages de la GDH. Selon leurs directives de pratique clinique, la GDH peut atténuer considérablement les symptômes du SII tels que les douleurs abdominales, les ballonnements et les selles irrégulières. Cette approbation souligne l’importance d’envisager la GDH, en particulier pour les patients qui n’ont pas trouvé de soulagement grâce aux traitements traditionnels tels que les changements de régime alimentaire et les médicaments.
Une étude pivot menée en 2016 par des chercheurs de l’Université Monash a comparé la GDH au régime faible en FODMAP. Les résultats étaient frappants et très pertinents pour ceux qui recherchent des alternatives lorsque les changements alimentaires à eux seuls ne suffisent pas. L’étude a conclu que la GDH était aussi efficace que le régime faible en FODMAP pour réduire les symptômes gastro-intestinaux. De plus, la GDH a eu un impact plus significatif sur l’amélioration du bien-être psychologique, élément essentiel de la gestion du SII. Cette découverte souligne l’importance d’aborder les aspects physiques et psychologiques du SII.
En tant que diététiste professionnelle qui vit avec des symptômes de MII et du SII depuis plus de 30 ans, je trouve le concept de GDH particulièrement intrigant. Mon parcours avec la GDH a commencé pendant la pandémie de COVID-19, alors que je travaillais virtuellement avec des patients atteints du SII et des MII. Une de mes patientes, Lily, souffrait de multiples problèmes gastro-intestinaux et d’un état d’esprit négatif à l’égard de la nourriture et de ses symptômes. Les changements alimentaires traditionnels n’étaient pas pratiques pour elle, principalement en raison de son anxiété et de ses habitudes alimentaires désordonnées. Après avoir introduit la GDH, nous avons constaté des améliorations significatives de ses symptômes et de son bien-être général en quelques semaines. Ce cas a mis en évidence le potentiel de la GDH à fournir un outil psychologique aux patients qui n’ont pas bien répondu aux autres traitements. Depuis Lily, de plus en plus de clients atteints du SII utilisent la GDH pour réduire et gérer leurs symptômes du SII.
Bonjour,
Est-ce possible d’avoir le nom de thérapeutes au Québec qui pratiquent la GDH s’il vous plaît?
Je fais partie de celles pour qui les changements alimentaires ont eu très peu d’effet.
Merci!
Bonjour Claude,
Je vous conseille de contacter la Société Quebécoise de l’hypnose, Nous avons mis le lien à la fin de l’article: https://societequebecoisehypnose.ca/exemples-applications-hypnose/intestin-irritable/
Où peut-on trouver un spécialiste en hypnotherapie spécialisé à traiter le SII. Je suis bilingue et prête à essayer.
Francine Bouchard
Bonjour Francine,
Suivez les liens à la fin de l’article.
Bonjour,
Est-ce que l’hypnose agit avec autant d’efficacité sur la diverticulite?
Bonjour Jocelyne,
La diverticulite est la phase inflammatoire de la maladie diverticulaire. Ce n’est pas le même mechanisme que pour le SII. Pour savoir comment la prévenir, lisez cet article: https://www.soscuisine.com/blog/alimentation-nutrition-maladie-diverticulaire/