Poisson habitant les eaux froides du globe, la morue est depuis le Moyen Âge une ressource alimentaire importante pour les Européens, notamment les catholiques qui en faisaient leur source de protéines le vendredi, ainsi que toutes les autres journées pendant lesquelles il faut s’abstenir de viande.
La morue a ainsi fait la richesse de nombreux villages de la côte est de l’Amérique du Nord. Cependant, la morue se fait rare depuis quelques années, victime de la surpêche et de son succès, même après des moratoires sur la pêche commerciale.
Pour cette raison, même si on trouve de la morue de l’Atlantique à l’année longue chez le poissonnier, il faudrait lui préférer sa cousine du Pacifique, qui elle n’est pas menacée, ou du colin, ou encore de la morue charbonnière, une espèce distincte à la peau foncée et à la chair blanche, plus grasse, qui est aussi plus riche en oméga-3.
Essayez notre recette de Morue aux champignons et au céleri-rave
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 16 juin 2012.
Cet article est très interessant…mais la cousine du Pacifique on ne la trove pas en Belgique où j’habite…ça serait bien de faire des articles liés à celui ci…et montrer des photos des autres poissons…j’adore votre blogue je le suis de puis longtemps.Pardon pour l’ortographe…je suis de langue italienne d’habord.Ciao à Cinzia et merci pour tes beaux articles.